EHA, Égalité Homme/Animal
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Lutte contre les horreurs faites à la faune.
 
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 La vivisection

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Praëlle
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Praëlle


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MessageSujet: La vivisection   La vivisection EmptyDim 29 Oct - 10:30

Bonjour à tous!

Le texte qui suit provient du site suivant: http://perso.orange.fr/solis/vivisec.htm

Merci à chataigne pour ses recherches! Wink



Le problème

La vivisection signifie littéralement que l'on découpe un animal vivant; c'est ce qui se pratiquait effectivement autrefois, notamment au XVIIIeme siècle où la philosophie cartésienne déniait la possibilité de souffrance aux animaux-machines. Dès lors, rien n'empêchait de clouer des chiens vivants et de pratiquer des expériences sur eux.

Aujourd'hui, de telles pratiques n'ont plus cours mais les humains continuent à employer un nombre très élevé d'animaux pour des expériences scientifiques. Un pays comme la France sacrifie chaque année plusieurs centaines de milliers de rongeurs, plusieurs milliers de chats et chiens, et plusieurs centaines de primates.

De tous les problèmes liés à la souffrance animale, la vivisection est celui qui est le plus difficile moralement; on y rencontre probablement les plus grandes souffrances causées à des animaux, mais il se pose la question de son apport au nécessaire progrès de la médecine.

Imaginez votre corps donné à la science... alors que vous êtes encore à l'intérieur
Campagne PETA HelpTheMonkeys.com
D'un côté, des opposants critiquent l'apport scientifique de l'expérimentation, les plus radicaux allant jusqu'à lui dénier toute utilité. L'expérimentation est même quelquefois considérée comme dangereuse, car conduisant à des erreurs parfois graves. En effet, les modes de fonctionnement biologiques différent d'une espèce à l'autre. De plus, les troubles étudiés sont provoqués brutalement et artificiellement chez les animaux, et peuvent ainsi ne pas ressembler du tout à des états qui s'installent progressivement sur des années chez l'humain.

Beaucoup d'exemples circulent sur des produits qui ont des effets très différents d'une espèce à l'autre (morphine, dioxine, aspirine..). Des médicaments, validés avec succès sur l'animal, se sont révélés catastrophiques pour la santé humaine. Un cas souvent cité est celui de la thalidomide, dont l'effet tératogène a entraîné la naissance d'un grand nombre d'enfants mal formés. Après ce drame, il a été requis de tester les médicaments sur au moins deux espèces différentes. Mais cela n'a pas éliminé pour autant tous les problèmes ; par exemple, la nomifensine (antidépresseur), quasiment dépourvu de toxicité sur le rat, le lapin, le chien et le singe, n'est resté que quelques mois sur le marché pour cause de toxicité hépatique notable chez l'humain. Certaines recherches ont été ralenties à cause d'expérimentations conduisant à des interprétations erronées et à des fausses pistes : ce fut notamment le cas pour la poliomyélite, le virus ne s'attaquant pas de la même façon à l'humain et au singe.

De l'autre côté, des partisans soutiennent que l'expérimentation animale est un "mal nécessaire" pour que la science avance. Certains vont même jusqu'à la considérer comme définitivement incontournable.

Là non plus, les exemples ne manquent pas pour appuyer cette thèse. Les problèmes liés au diabète, à la chirurgie cardiaque, aux transplantations d'organes, à la pilule contraceptive, à la mise au point des antibiotiques et des vaccins ont été largement résolus grâce au recours à l'expérimentation. De façon générale, l'expérimentation animale est omniprésente dans la réalisation de nouveaux médicaments et pour la compréhension des mécanismes biologiques.

Enfin, certains opposants reconnaissent que l'expérimentation animale peut être utile. Mais ils considèrent que son apport à la science ne justifie pas sa pratique : on rejette d'ailleurs catégoriquement l'idée d'expérimenter sur des humains, alors que l'on ne pourrait pourtant pas nier la fiabilité de ce modèle !

Sur cette idée, des voix s'élèvent pour demander que les grands singes, étant donnée la richesse de leur vie émotionnelle et affective, ne puissent pas être des sujets d'expériences. La Nouvelle Zélande y a été sensible et a donné un statut aux grands singes anthropoïdes qui les met à l'abris des expérimentations. L'Union Européenne se détourne nettement des expériences sur ces animaux actuellement.

Il faut cependant savoir que l'expérimentation animale est loin d'être toujours appliquée à des luttes nobles (contre le cancer ou le sida par exemple). La réalisation des produits cosmétiques, ménagers et d'entretien a recours à des tests sur des animaux.
Certains sont particulièrement dénoncés pour leur cruauté, notamment le test de Draize (irritation oculaire) et le LD50 (on administre le produit jusqu'à ce que 50% des animaux décèdent; ce test est désormais supprimé des lignes directrices de l'OCDE).

Heureusement, l'Union Européenne s'est préoccupée du problème des tests de cosmétiques. Le 7ème Amendement à la Directive cosmétique 2003/15/CE prévoit, à partir de septembre 2009, l'interdiction de tester des ingrédients ou combinaisons en Europe, et l'interdiction de vendre des produits et des ingrédients testés sur les animaux sans tenir compte de la disponibilité de méthodes substitutives (sauf pour trois tests : toxicité à doses répétées, toxicité pour la reproduction et toxicocinétique). À partir de 2013, elle prévoit l'interdiction de vendre des produits et des ingrédients testés utilisant les trois derniers tests autorisés. Cette interdiction pourra être retardée si des méthodes substitutives, pour ces trois tests, ne sont pas encore disponibles.

Des militaires expérimentent des armes sans que l'on puisse savoir combien d'animaux sont utilisés ni ce qu'ils subissent. Au niveau de la recherche médicale, beaucoup d'expériences sont répétées inutilement, faute de coordination entre laboratoires. Certaines expériences de recherche ne sont pas publiées, car elles aboutissent à un échec; mais alors, plusieurs équipes les effectuent sans savoir que d'autres les ont déjà pratiquées infructueusement.

Beaucoup d'expériences sont appliquées sur des animaux vivants par tradition, alors qu'elles pourraient maintenant être remplacées par des méthodes dépourvues de souffrances (cultures cellulaires, toxicologie moléculaire, traitements informatiques). Il y a un déficit d'information ou de motivation de certains scientifiques qui pourraient faire l'effort de se passer de la vivisection. Souvent, des méthodes alternatives existent, sont au moins aussi rentables que l'expérimentation animale, mais ne sont pas utilisées, afin de ne pas avoir à changer les équipements déjà en place dans les laboratoires. Il y a aussi un déficit dans les moyens financiers alloués à la promotion des méthodes substitutives. Notons que la France est un des pays les plus en retard dans le domaine de l'expérimentation ; elle sacrifie quasiment le quart des animaux utilisés en Europe. L'Allemagne sacrifie presque deux fois moins d'animaux que la France, alors que la qualité de sa recherche biologique n'a rien à envier à celle de son voisin.

A défaut de se passer d'expérimentations, on peut travailler à diminuer son impact sur les animaux. En 1959, deux scientifiques britanniques, William Russell et Rex Burch, définissaient la "loi des "Trois R" : Remplacer, Réduire, Raffiner.
Le Remplacement consiste à s'efforcer de remplacer des espèces sensibles par des espèces non sensibles ou par des modèles non vivants. Les études sur des cellules en culture et les modèles mathématiques sont ainsi les principales alternatives.
La Réduction consiste à limiter l'utilisation d'animaux sensibles aux seules expériences considérées comme essentielles, à réduire le nombre d'animaux au minimum nécessaire à l'obtention de résultats valides.
Le Raffinement correspond à la réduction de la souffrance animale. Pour atteindre cet objectif, l'utilisation d'anesthésiques et d'analgésiques est indispensable pour toute intervention douloureuse. Orlans (1987) cite également d'autres procédures permettant de réduire la souffrance : le choix d'un seuil d'arrêt de l'expérimentation (par exemple, dans des études sur le cancer, décider de sacrifier les animaux lorsqu'un stade clinique est atteint), l'observation de pathologies spontanées plutôt que provoquées, l'étude de situations aiguës plutôt que chroniques, l'utilisation de méthodes d'investigation non invasives et de techniques de contention douce.

Un grand progrès a été accompli, en Europe, grâce à la directive 86/609 de 1986. Celle-ci veille, entre autres, à ce que les animaux bénéficient de conditions décentes d'hébergement, à ce que l'on n'utilise pas l'expérimentation si une alternative validée est possible (ce qui est encore assez rare), à ce que l'on vise la minimisation du nombre d'animaux employés. Elle demande surtout que toutes les expériences s'effectuent sous anesthésie... mais uniquement si celle-ci est compatible avec les buts poursuivis. C’est ainsi que dans 58 % des expérimentations conduites dans le monde, les animaux ne sont soumis à aucune douleur. Ils peuvent simplement subir un désagrément équivalent à celui que nous ressentons lors d’une piqûre ou d’une prise de sang. Dans 35 % des cas, les animaux reçoivent des traitements par analgésiques ou anesthésiques afin de leur éviter toutes douleurs inutiles qui perturberaient, en outre, les conditions des essais. Dans les 7 % qui restent, les animaux peuvent effectivement souffrir parce que l’objet de l’étude est la douleur ou parce que l’usage d’anesthésique risquerait de perturber les résultats. Même si la proportion de 7% peut sembler faible, elle représente encore un grand nombre d'animaux.

La directive ne concerne que les vertébrés. Certes, ceux-ci ont généralement un cerveau plus développé que les invertébrés, mais pas toujours : la pieuvre, dont les capacités intellectuelles sont étonnantes, peut être librement découpée vivante. La France est pointée du doigt pour ne pas avoir transposé certaines mesures de la directive dans sa législation (interdiction d'utiliser des espèces sauvages protégées par la CITES, dispositions à prendre à la fin des expérimentations, annonce obligatoire des expériences au ministère responsable).

Novivisezione.org Les études scolaires et universitaires, et l'apprentissage des pratiques médicales ont également recours à l'utilisation d'animaux, bien qu'en nombre plus restreint que pour la recherche.
L'Euroniche (European Network of Individuals and Campaigns for Human Education) a pour but de promouvoir les alternatives à l'utilisation de l'animal dans l'enseignement universitaire, notamment, par l'emploi de vidéos, d'outils multimédia, de mannequins.

Le site web InterNiche contient d'utiles ressources à ce sujet. L'organisation milite aussi pour l'adoption généralisée d'un droit d'objection de conscience pour les étudiants en biologie, qui leur permettrait de refuser l'expérimentation sans en être sanctionné. Ce droit existe déjà en Italie.

Il y a eu des progrès sensibles du côté de la production des médicaments, qui se passe de plus en plus de l'emploi d'animaux : le vaccin contre la rage ne requiert plus de tuer des milliers de lapins, le vaccin antipolio n'oblige plus à prélever des reins de singes, les tests de grossesse ne nécessitent plus de tuer des lapines.

Globalement, le recours à l'expérimentation est en diminution sensible : selon des chiffres officiels, la France est passée de 7 millions d'animaux sacrifiés en 1980 à 3,6 millions en 1990 à 2,6 millions en 1997. Très récemment, on remarque que la baisse a cessé et même une petite hausse se dessine, apparemment pour les besoins de la recherche en génétique. Ces chiffres ne prennent pas tout en compte. Les trafics de chiens et chats, volés et revendus clandestinement à des laboratoires, représentent un grave problème.

De vives inquiétudes sont suscitées par le projet européen Reach. L'Union européenne constitue le plus important marché mondial de substances chimiques: environ 100 000 substances chimiques y sont commercialisées. Or, nous ne savons presque rien des dangers qu'elles risquent d'engendrer. Nous ignorons souvent quelle sera leur durée de vie réelle dans l'environnement. Leur toxicité et leurs effets sur la santé humaine sont encore largement inconnus. L'initiative de la Commission européenne lancée en 2001 et proposant d'évaluer la toxicité de toutes ces substances a donc été très bienvenue. Un Livre blanc donnait lieu au projet REACH : Enregistrement ("Registration", en anglais), Evaluation et Autorisation de substances CHimiques, future législation européenne en la matière.
Finalement, le projet REACH prévoit le test de 30 000 produits chimiques mis sur le marché avant 1981. Ces tests impliqueront la souffrance puis la mort de plusieurs millions d'animaux dans les laboratoires. Les organisations de défense des animaux sont mobilisées pour que le projet Reach fasse au maximum appel aux méthodes substitutives à l'expérimentation dans les tests des produits.
Un projet analogue à Reach est en cours aux Etats-Unis : l'EDSP (endocrine disruptor screening program) pour évaluer les effets des produits chimiques sur le système hormonal. Là aussi, le sort de millions d'animaux est en jeu.

Les militants anti-vivisection ont une campagne menée chaque année dans de nombreuses villes de France : Bronzez Sans Cruauté. Des stands sont ainsi tenus dans les rues pour informer le public sur les tests de cosmétiques et produits ménagers sur les animaux, et les inciter à acheter les marques éthiques.

Vous pouvez regarder une vidéo d'une action BSC tournée à Paris : basse résolution ou haute résolution.
Vous pouvez aussi jouer à un jeu vidéo anti vivisection.
Enfin, vous pouvez échanger sur le sujet en rejoignant la liste de discussion (Yahoo Groupes) Novivisection.

Les militants anti-vivisection ont pour cible les compagnies aériennes qui transportent les primates destinés aux laboratoires: Aeroflot, Air Tanzania, Amerijet, El-Al, Guyana Airlines, JAL, Japan Airlines, LIAT et surtout Air France.

Les militants les plus hardis infiltrent les laboratoires, y tournent des vidéos en caméra cachée, et témoignent ensuite au grand public ce qu'ils ont vu. Le cas célèbre le plus récent concerne les laboratoire Covance. Pendant 11 mois, une enquêtrice de l'association américaine PETA s'est introduite dans le laboratoire Covance de Vienna aux Etats-Unis. Grâce à une caméra cachée, elle a pu filmer et prouver ainsi les humiliations et les tortures dont sont quotidiennement victimes les animaux ainsi que le comportement ignoble et illégal des employés.
Avec également un dossier de 273 pages à l'appui, PETA a dénoncé Covance aux autorités de contrôle et de surveillance américaines sensées surveiller les pratiques des laboratoires. Tout comme en 2003, après une enquête similaire réalisée dans son laboratoire allemand de Münster, Covance a tenté d'interdire toute diffusion de cette vidéo et a échoué pour la seconde fois.

Parmi les sévices infligés aux animaux, mentionnons des singes à qui l'on écrit le mot "ordure" sur la tête, que l'on bat car ils refusent de se faire enfiler une sonde nasale, que l'on traite de "trou du cul", que l'on force à écouter du rock à plein volume, dont on ne soigne pas les blessures... des bébés singes de quelques jours arrachés à leur mère pour tester des substances toxiques, une femelle baptisée "Rape" (viol) parce qu'elle crie sans cesse de douleur...
La cruauté des laboratoire Covance est dénoncée sur le site Covance Cruelty (en anglais).
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MessageSujet: Re: La vivisection   La vivisection EmptyDim 29 Oct - 10:31

[Suite du texte provenant de: http://perso.orange.fr/solis/vivisec.htm ]


Que faire ?
Ne surtout pas acheter de cosmétique, lessive, détergent, ou tout autre produit ménager, qui a fait l'objet de tests sur des animaux. Le logo ci-contre (petit lapin) est la garantie d'avoir un produit tout à fait éthique Il correspond au Corporate Standard of Compassion for Animals, de valeur internationale. Vous pouvez consulter la liste des firmes adhérant à ce standard, et une liste plus ciblée sur des marques distribuées en France.

Adhérer à une association faisant la promotion de méthodes de recherches de substitution.
Dans certains pays (notamment l'Italie), les étudiants en biologie peuvent refuser, pour raisons de conscience, de pratiquer des manipulations sur des animaux; ce refus ne peut pas faire l'objet de sanction par leurs enseignants.
Si votre pays ne comporte pas une telle mesure, comme par exemple en France, alors réclamez à vos élus l'instauration d'un tel droit d'objection de conscience.
Surveiller ses animaux de compagnie, éviter de les laisser seuls devant des supermarchés ou tout autre endroit où les trafiquants opèrent généralement. Faire tatouer son animal, ce qui offre un minimum de protection (bien que les trafiquants n'hésitent pas brûler les tatouage ou à découper des oreilles pour empêcher les identifications).


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Organisations Impliquées
Antidote Europe
Comité scientifique pour la promotion des méthodes substitutives à l'expérimentation animale, en particulier en toxicologie moléculaire. Il est présidé par Claude Reiss, ancien directeur de recherches au CNRS.

Antidote Europe
26 rue de Cernay
91470 Les Molières
France
Tel : 01 64 86 58 80
Web: www.antidote-europe.org

Pro Anima
Pro Anima mène des actions de sensibilisation en direction de la communauté scientifique, du milieu industriel, du monde politique, et du grand public, pour les méthodes substitutives à l'animal dans la recherche.

Pro Anima
16 rue Vézelay
75008 Paris
Tel/Fax: (33) 01 45 63 10 89
Web: www.proanima.asso.fr

Ligue Française Contre la Vivisection
La LFCV désire abolir de façon complète et le plus rapidement possible les expérimentations sur les animaux. Edite une revue trimestrielle, "l'Anti-Vivisection".

LFCV
84 rue Blanche
75009 Paris
France
Tel: 01 45 26 37 57 Fax : 01 44 53 96 28
Web: www.lfcv.com

La Coalition Européenne pour mettre fin à l'expérimentation animale a été formée en 1990. Elle regoupe des organisations d'Espagne, Suisse, Portugal, Suède, Finlande, Royaume Uni, Allemagne, Pays Bas, Danemark, Belgique, Irlande, Italie, Autriche, et France. Elle est dirigée par la BUAV (British Union for the Abolition of Vivisection, Royaume-Uni). Le représentant français est l'association OneVoice, qui militante contre l'expérimentation animale et tous les autres problèmes de souffrance animale.



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Bibliographie

Karine Lou Matignon livre un bon travail journalistique, non partisan, sur les différents enjeux de l'expérimentation animale.
L'animal, objet d'expériences
Karine Lou Matigon
Editions Anne Carrière (1998)

Les trafics des chiens destinés à des laboratoires ont une ampleur souvent insoupçonnée. Deux ouvrages témoignent de ce problème :
Hurler avec les chiens, de Brigitte Piquetpellorce, chez Hachette Carrere.
Trafiquants de chiens : le drame des animaux qui disparaissent, Henri Barbe, Albin Michel.
Lors de l'écriture du livre, Brigitte Piquetpellore dirigeait la cellule anti-trafic de la SPA, qui collabore avec la police pour démonter les réseaux de trafics de chiens et chats volés destinés à des laboratoires.
Henri Barbe préside l'ANTAC, Association Nationale contre le Trafic des Animaux Volés, B.P 243, 47006 Agen Cedex, France.
A noter également un article du journal La Provence sur le problème des trafics d'animaux dans le sud-est de la France.

Article pertinent publié dans "Science & Vie", dénonçant le conservatisme en matière d'expérimentation animale.
"L'expérimentation animale, une vieille habitude ?" par Valérie Garland, Science & Vie numéro 888, septembre 1991.

Dossier de quatre articles sur l'expérimentation animale, permettant à différents points de vue de s'exprimer. Les deux premiers portent sur l'importance scientifique de l'expérimentation, tandis que le troisième et le quatrième concernent l'aspect philosophique et moral. Le sommaire du dossier est consultable en ligne. Mensuel Pour la Science
Numéro 234
Avril 1997

Intéressante enquête du mensuel "30 millions d'amis", intitulée "La France, lanterne rouge de l'Europe", et qui dénonce, chiffres à l'appui, l'énorme retard de ce pays en matière de méthodes substitutives. Mensuel 30 millions d'amis, numéro 153, novembre 1999.

Dossier de qualité réalisé dans "Science & Nature" No94, Nov 1999: plus de 25 pages sont consacrées à des informations, chiffres et interviews. A ne pas manquer.

Sur le web, le cours d'éthique de Raymond Ramousse est directement destiné aux étudiants en biologie.
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chataigne
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MessageSujet: Re: La vivisection   La vivisection EmptyDim 29 Oct - 11:18

Voilà un deuxième texte sur la vivisection qui provient de ce site http://quebec.indymedia.org/fr/node/22594 .

POURQUOI MAINTENIR LES MODÈLES ANIMAUX ?

Non pour des raisons scientifiques, comme on le prétend, mais bien parce que c'est un outil anti-scientifique, qui sert directement les intérêts financiers de grands groupes industriels. La vivisection est le pivot d'un système mafieux, qui fonctionne avec la complicité des pouvoirs en place, et repose sur l'illégalité légalisée, la falsification des informations, le secret des chiffres, le trafic organisé. Le tout aboutissant à une situation catastrophique pour l'avenir de l'humanité à moyen terme, par l'empoisonnement cumulatif de tous les biotopes et de leurs hôtes, et le blocage de la recherche biomédicale sur l'humain. Nous vivons dans un système économique visant à maintenir les modèles animaux pour pouvoir délivrer de faux certificats d'innocuité, afin que les industries de la pharmacie, de la chimie, de l'agroalimentaire, des engrais et de la guerre puissent perdurer dans un juteux statut, provisoire mais mortel.

Jacques Desmeules, Président de la ligue française contre la vivisection, propos recueillis par Science & Nature
« La vivisection est barbare, inutile, un obstacle au progrès de la médecine. Il n'y a que deux catégories de médecins qui sont pour la vivisection : ceux qui ne sont pas suffisamment informés, et ceux qui y gagnent de l'argent. »
Dr. Werner Hartinger, Allemagne, chirurgien, premier Président de la Ligue Internationale de médecins pour l'Abolition de la Vivisection, 1992


Une fraude médicale et scientifique.

La recherche fondée sur les animaux repose sur une erreur fondamentale : celle de croire que le modèle animal est comparable au modèle humain. En réalité, il n'existe aucun modèle de laboratoire valable, ni en médecine humaine ni en médecine vétérinaire, ni dans quelque secteur que ce soit de la recherche.
On ignore généralement que chaque espèce a ses propres réactions, ce qui signifie qu'aucune extrapolation d'une espèce à l'autre n'est scientifiquement fondée, sans même parler des réactions différentes des individus appartenant à une même espèce.
Par exemple, la pénicilline tue les cochons d'Inde qui peuvent sans danger ingérer de la strychnine, un des poisons pour les êtres humains - mais pas pour les singes. Le chloroforme est si toxique pour les chiens que son emploi comme anesthésique pour l'homme en fut longtemps retardé. En revanche, une dose d'opium qui tuerait un homme est sans danger pour chiens et poulets. Le lapin, un des animaux de laboratoire les plus courants, consomme impunément l'amanite phalloïde, dont une seule petite dose peut faire périr une famille entière. La morphine, qui calme et anesthésie l'homme, détermine une surexcitation furieuse chez les chats et les souris, alors que les chiens supportent des doses jusqu'à 20 fois supérieures à celles supportées par l'homme. La tuberculine de Robert Koch, considérée autrefois comme vaccin contre la tuberculose parce qu'elle tue le bacille de Koch chez le cobaye, peut provoquer au contraire la tuberculose chez l'homme. On pourrait remplir un livre de semblables exemples ; tous prouvent qu'on pourrait difficilement trouver une méthode de recherche plus absurde et moins scientifique.
De l'avis de Claude Reiss, vice-président de Pro Anima et directeur de recherche au CNRS, le recours à l'animal pour des études biomédicales est inutile ; pour ne citer qu'un de ses exemples : « On connaît 12 000 produits efficaces pour éliminer les cancers de souris ; aucun n'est efficace chez l'homme. Nous avons 32 molécules utiles en chimiothérapie humaine ; aucune ne fonctionne chez la souris. De plus, toutes ont été trouvées par hasard, aucune sur le modèle animal. » Source Science & Nature.
En outre, l'angoisse, la souffrance des animaux privés de leur entourage habituel ou de leur habitat naturel, terrorisés par les scènes et les brutalités des laboratoires, altèrent à tel point leur état mental et leurs réactions organiques que tout résultat est faussé a priori. L'animal de laboratoire est un monstre, fabriqué par les expérimentateurs. Physiquement et mentalement, il a peu de choses en commun avec un animal normal, et encore bien moins avec l'homme.
Cet avis est partagé par bon nombre de chercheurs et médecins de par le monde. Mais alors, pourquoi continue-t-on à pratiquer l'expérimentation animale ?

De l'avis de spécialistes :

« Les résultats des tests sur les animaux ne sont pas transmissibles à l'homme et ne peuvent donc pas garantir l'innocuité du produit... En réalité ces essais n'assurent pas la protection des consommateurs contre des produits peu sûrs, mais plutôt sont utilisés pour protéger des sociétés contre la responsabilité légale. »
Dr. Herbert Gundersheimer


« Pourquoi maintenir les modèles animaux ?
Non pour des raisons scientifiques, comme on le prétend, mais bien parce que c'est un outil anti-scientifique, qui sert directement les intérêts financiers de grands groupes industriels. La vivisection est le pivot d'un système mafieux, qui fonctionne avec la complicité des pouvoirs en place, et repose sur l'illégalité légalisée, la falsification des informations, le secret des chiffres, le trafic organisé. Le tout aboutissant à une situation catastrophique pour l'avenir de l'humanité à moyen terme, par l'empoisonnement cumulatif de tous les biotopes et de leurs hôtes, et le blocage de la recherche biomédicale sur l'humain. » « Nous vivons dans un système économique visant à maintenir les modèles animaux pour pouvoir délivrer de faux certificats d'innocuité, afin que les industries de la pharmacie, de la chimie, de l'agroalimentaire, des engrais et de la guerre puissent perdurer dans un juteux statut, provisoire mais mortel. »
Jacques Desmeules, Président de la ligue française contre la vivisection, propos recueillis par Science & Nature.

En effet, parce qu'un énorme réseau est organisé autour de la vivisection et génère beaucoup d'argent, il bloque toutes les recherches alternatives qui pourraient remplacer à tout jamais l'expérimentation animale. Que deviendraient alors toutes ces entreprises qui dépendent de ce marché : éleveurs, fabricants d'aliments, de cages, fabricants de matériels de contention (il existe même des catalogues) ? L'intérêt économique général incite à persévérer dans cette mascarade, au mépris de la santé publique. Le lobby politique ne s'y est pas trompé.

Une catastrophe humaine.


Si l'approche actuelle du traitement des maladies était valable, nous devrions depuis longtemps être entrés dans une ère de santé universelle. Aucune découverte médicale n'est due à l'expérimentation animale. Toutes ces atrocités sont inutiles.
Par ailleurs, en 1981, l'organisation de développement industriel des Nations Unies (UNIDO) en collaboration avec l'OMS, édite une liste de seulement 26 médicaments utiles avec 9 étant plus indispensables que les autres, sur 205 000 médicaments lancés sur le marché, qui ont été considérés "nécessaires".
Tous les médicaments que nous utilisons, et ils sont de plus en plus nombreux (un nouveau produit est mis sur le marché chaque semaine), sont loin d'être innocents. De nombreux accidents l'ont prouvé et même les autorités ne peuvent le nier. Bernard Kouchner a déclaré que, tous les ans, 1,3 millions de Français doivent être hospitalisés à la suite d'effets secondaires de médicaments, et que 20 000 en meurent. Or, toutes ces substances ont été longuement testées sur rongeurs, chiens, singes, etc. Il faut savoir que près de 2000 médicaments commercialisés en France ont été, en douze ans, retirés du marché à cause de leurs effets secondaires, et que sur 1100 substances testées, un quart seraient inefficaces (Source : Agence Sanitaire de Produit de Santé). Cela suffit à démontrer que la vivisection est totalement inadaptée. Mais elle est aussi dangereuse : "faire confiance aux tests sur le modèle animal revient à jouer à la roulette russe avec notre santé" déclare Claude Reiss.
L'expérimentation animale est directement responsable de la croissance effrénée du cancer, des maladies du coeur, du diabète, des défauts de naissance, de l'arthrite, de la dystrophie musculaire, de la leucémie, de toutes sortes de maladies mentales, et d'une liste sans fin de beaucoup d'autres vieilles afflictions aussi bien qu'une masse de nouvelles maladies, telles que la maladie d'Alzheimer et le SIDA. Ceci pour une simple raison : pendant toutes ces années, aucune avancée sérieuse n'a pu avoir lieu dans le domaine médical. Ces maladies causent la destruction la plus massive, la plus systématique, et répandue de la santé humaine jamais connue.
Mais qui oserait exprimer des doutes sur notre médecine technologique tant vantée, ou même seulement poser des questions, sans se heurter à une solide opposition de la part des capitaux engagés, de la science, des affaires, de l'Armée, et aussi de la politique et des mass médias ?

Pourtant, le choix existe...

Les méthodes alternatives.

En France, la loi n'oblige pas à tester les produits cosmétiques. Pourtant, très peu de marques peuvent assurer qu'aucun test n'a été pratiqué lors de l'élaboration de leurs produits. La raison profonde est là encore d'ordre économique (les laboratoires sont en général les mêmes que ceux qui pratiquent les tests pharmacologiques) : les méthodes in vitro existent mais seraient beaucoup moins rentables ! La conséquence est évidente, il n'y a dans notre pays (France) pratiquement pas d'investissements dans ce domaine, et rien n'y pousse (pourquoi l'état ne crée-t-il pas une bourse d'aide au développement de méthodes de substitution ?). En Allemagne, neuf alternatives ont été mises au point et le gouvernement en a validé trois. L'ECVAM (l'organisme chargé des validations au niveau européen, dépendant en partie des industriels) les a refusées sans motif réellement valable.
La solution se situe au niveau de chacun de nous, avec notre pouvoir de consommateur : la possibilité de choisir.
Le boycott est un acte à la fois symbolique et engagé qui peut faire bouger les édifices les plus inébranlables.
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